Sam Cowell

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Sam Cowell
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Activité
Père
Mère
Maria Murray (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Emilie Marguerite Ebsworth (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfants
Sydney Cowell (d)
Florence Cowell (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Samuel Houghton Cowell dit Sam Cowell, né le à Londres et mort le à Blandford Forum, est un acteur et chanteur de chansons comiques britannique.

Biographie[modifier | modifier le code]

Né à Londres, il était le fils de Joseph Cowell, un acteur britannique qui l'emmène aux États-Unis en 1822[1]. Il fait ses études dans une académie militaire près de Philadelphie et travaille comme enfant acteur aux États-Unis. Il y apparaît pour la première fois à l'âge de neuf ans à Boston dans le rôle de Crack dans The Turnpike Gate, une pièce de Thomas Knight, dans laquelle il chante en duo avec son père When off in curricle we go[1]. Par la suite, il apparaît dans de nombreux théâtres majeurs en Amérique, salué comme « le jeune Roscius américain »[1]. Il est également apparu dans des pièces de Shakespeare, notamment dans Comedy of Errors en jouant l'un des frères jumeaux, avec son père jouant l'autre[1].

À l'âge de 20 ans, il retourne en Grande-Bretagne, d'abord à Édimbourg où il devient un acteur à succès travaillant pour son oncle WH Murray, qui y dirige le Theatre Royal et l'Adelphi[1]. Il réussit également en tant que chanteur comique lors des entractes[1], et, à la fin des années 1840, se concentre entièrement au chant[2]. À mesure que sa carrière se développe, il devient avant tout un artiste de music-hall, interprétant des chansons comiques et des burlesques dans les Song and supper room (en). Les chansons qu'il a rendues célèbres incluent The Ratcatcher's Daughter et Villikins and his Dinah (en)[3],[4].

Cowell devient extrêmement populaire et la création du music-hall, une nouvelle forme de divertissement, lui est parfois attribuée[4]. Il joue vdeux fois devant la reine Victoria à la cour[1]. Selon l'historien du music-hall Harold Scott, Cowell était « une personnalité dont on se souvient très bien… [qui] se classe… parmi les plus grands représentants du divertissement »[5].

Il fait une tournée dans toute l'Angleterre, organisant un concert presque tous les soirs entre 1857 et 1859. Son emploi du temps le conduit au surmenage et à la dépendance à l'alcool[2]. En 1860, il retourne en Amérique pour faire une tournée, encore une fois avec un emploi du temps très chargé. Sa santé, auparavant solide, commence à se détériorer[1] ; Le journal de sa femme le décrit à un moment donné comme « faible comme un bébé... juste la peau et les os », mais il continue à tourner aux États-Unis et au Canada[2]. Finalement, sa santé défaillante[6] lui rend impossible de continuer à jouer et, en 1863, il est déclaré en faillite[7]. Il déménage avec sa famille pour rester chez des amis à Blandford Forum dans le Dorset, pour récupérer. Mais il meurt en mars suivant.

Il est inhumé au cimetière de Blandford Forum, où se trouve un monument qui lui a été érigé par ses amis[1],[8].

Vie privée[modifier | modifier le code]

Il a épousé Émilie Marguerite Ebsworth dont il aura huit enfants. Les deux filles, Sydney Cowell (1846-1925) et Florence Cowell, ainsi que l'un de leurs fils, Joseph, deviendront aussi des acteurs[1].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e f g h i et j J. W. Ebsworth, Cowell, Samuel Houghton (1820–1864), Oxford Dictionary of National Biography, Oxford University Press, 2004.
  2. a b et c Richard Anthony Baker, British Music Hall: an illustrated history, Pen & Sword, 2014, (ISBN 978-1-78383-118-0), p. 8-9.
  3. Don B. Wilmeth, « The Cambridge guide to American theatre », (ISBN 9780521835381)
  4. a et b Nécrologie dans The New York Times du 3 avril 1863.
  5. Harold Scott, The Early Doors: Origins of the Music Hall, Nicholson & Watson, 1946, p. 120-121.
  6. Wisbech Concert, , p. 7
  7. The Times (Londres), 27 juillet 1863, p. 11.
  8. Samuel Houghton Stackwood Cowell, buried 15 March 1864

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Émilie Marguerite Ebsworth Cowell, The Cowells in America; Being the Diary of Mrs. Sam Cowell during Her Husband's Concert Tour in the Years 1860-1861, M. Wilson Disher (ed.), Oxford University Press, 1934.

Liens externes[modifier | modifier le code]